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Semaine résidentielle à la ferme du Dôrloû
Semaine résidentielle à la ferme du Dôrloû
Ecrit le lundi 5 mars 2012 - Catégorie : Les chantiers

Pour commencer cette Année Citoyenne, cru 2012, nous avons mis les voiles vers le Dôrloû. Le quoi ? Le dôrloû : une ferme située à l'endroit d'un ancien moulin et qui tourne à tout vent depuis deux décennies. Dédicace à Freddy, le maître des lieux, Chantal, qui fait tourner les marmites du restaurant et offre les produits au magasin. (bon, elle fait encore plein d'autres choses mais désolé, on ne sait pas tout) Pour compléter la dynastie, Anaïs, après des études de science politique à Bruxelles, s'est jetée corps et âme dans le chaudron familial.

- Euh, Freddy, une photo ?
- Pas le temps. J'ai du boulot !
Le dôrloû, c'est une ferme Transformers. A côté des veaux, vaches et cochons, nous avons la boulangerie où les volontaires ont pu goûter de divins éclairs en récompense d'un rangement de bois. Nous avons la boucherie, le gîte (occupé par notre groupe cette semaine), le camping et le restaurant. Et quand Chantal charge la voiture de produits, c'est pour aller à l'autre magasin, celui de Tournai. Ca n'arrête pas.

- Moi, je veux bien ranger du bois tous les jours !
Et nous, dans tout ça ? Hormis l'opération bois contre éclairs, nous avons retaillé les arbres qui délimitent l'espace du camping, avec nos ciseaux d'or et de lumière.

- Je finis avec monsieur et je vous fais un shampooing.
- La longueur, c'est bon sinon ?
Nous avons été de corvée patates pour fournir les bêtes, bien friandes de ces pommes jaunes. Nous avons donné la becquée aux lapins, volailles. Pour nos omelettes, on a piqué quelques oeufs aux poules qui n'y ont vu que du feu.

Volontaire après un casse réussi
Et le dernier jour, alors que Freddy était parti remplir quelques obligations de famille, nous sommes resté avec Anaïs. Une vache devait mettre bas et la fille de la maison a eu besoin de notre aide. C'était bien avant terme et on a compris assez vite que le veau était mort mais il était essentiel de vider les entrailles du bovidé pour assurer sa santé. C'était un moment assez fort, de faire émerger le ventre vibrant d'un animal. Nous sommes restés à comprendre, à parler avec Anaïs qui elle, en a vu d'autres. Dans l'ACV, on touche quelque chose du doigt, appelons cela la vie avec un grand V.

- Euh, Freddy, une photo ?
- Pas le temps. J'ai du boulot !
Le dôrloû, c'est une ferme Transformers. A côté des veaux, vaches et cochons, nous avons la boulangerie où les volontaires ont pu goûter de divins éclairs en récompense d'un rangement de bois. Nous avons la boucherie, le gîte (occupé par notre groupe cette semaine), le camping et le restaurant. Et quand Chantal charge la voiture de produits, c'est pour aller à l'autre magasin, celui de Tournai. Ca n'arrête pas.

- Moi, je veux bien ranger du bois tous les jours !
Et nous, dans tout ça ? Hormis l'opération bois contre éclairs, nous avons retaillé les arbres qui délimitent l'espace du camping, avec nos ciseaux d'or et de lumière.

- Je finis avec monsieur et je vous fais un shampooing.
- La longueur, c'est bon sinon ?
Nous avons été de corvée patates pour fournir les bêtes, bien friandes de ces pommes jaunes. Nous avons donné la becquée aux lapins, volailles. Pour nos omelettes, on a piqué quelques oeufs aux poules qui n'y ont vu que du feu.

Volontaire après un casse réussi
Et le dernier jour, alors que Freddy était parti remplir quelques obligations de famille, nous sommes resté avec Anaïs. Une vache devait mettre bas et la fille de la maison a eu besoin de notre aide. C'était bien avant terme et on a compris assez vite que le veau était mort mais il était essentiel de vider les entrailles du bovidé pour assurer sa santé. C'était un moment assez fort, de faire émerger le ventre vibrant d'un animal. Nous sommes restés à comprendre, à parler avec Anaïs qui elle, en a vu d'autres. Dans l'ACV, on touche quelque chose du doigt, appelons cela la vie avec un grand V.
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